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Tout joyeux, Obiang Medza sortit de la maison de son père et se dirigea tout droit vers ses frères : Ntoutoume Nfoulou, fils de Nfoulou Engwang, celui qui tue les éléments au coup de poing. Il est de la famille Meye ; les marteaux. Et Beka Be Oyono fils d’Oyono Mba de la famille de Mba ; les fers.
— Mes frères, je l’ai fait ! dit-il
— Qu’as-tu fait ? as-tu déjà épousé ta femme ? balança Ntoutoume
— Mes frères, une femme s’épouse en famille, vous l’auriez su bien avant. Vous vous souvenez de notre conversation de comment devenir riche dans ce village comme mon père ?
— Oui, hum… c’était il y a longtemps. Reprit Beka.
(c) Immortels d'Engong Zok
— Effectivement, ça a mis du temps à cause du protocole. En fait, je suis allé en tant que fils, mais le fono qui ouvre la dernière porte m’a demandé si j’avais déjà pris le rendez-vous. A beau lui dire que c’est moi Obiang fils de Tare Medza, il n’a pas osé accepter m’ouvrir la porte pour voir père. J’ai dû prendre un rendez-vous et j’étais 145e sur la liste d’attente. Il fallait attendre 1 an parce qu’au fur et à mesure que les gens avançaient, les anciens de ce village, les femmes et hommes de l’église passaient en priorité.
— Akiéé ! s’exclama Oyono Mba, tout ça pour voir ton père ?
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— Oui, le fono m’a dit que « nul n’est au-dessus de la loi et ce n’est pas parce je travaille pour ton père que tu dois déambuler devant moi, merde ! ». Bref, arrivé devant père Medza, après les salutations, je me suis assis et j’ai encore attendu pendant 8 h de temps avant d’avoir la permission de parler.
— Mes frères, j’ai posé la question à père Medza et sans compliquer, il m’a demandé de repasser dans 2 semaines il va m’enseigner quelques lois pour être riche.
— C’est une très bonne nouvelle. Cela voudrait dire que nous pourrions tous devenir riches comme père Medza. Je vois, et personne ne pourra plus nous faire travailler dur. Ainsi parla Beka Be Oyono.
— Je suis fatigué des conflits, je veux servir en paix les autres, leur donner de l’argent, les voitures, femmes et maisons sans forcer. Mon frère Obiang, nous devons fêter cette bonne nouvelle. Martela Ntoutoum Nfoulou.
— Vous parlez bien mes frères, car il n’y a rien de plus beau dans la vie que d’être riche, se sentir bien dans sa peau. Père a dit 2 semaines, il va m’enseigner les rudiments de la richesse et se sera bénéfique pour nous tous. Oui, nous devons célébrer cette nouvelle.
Que les oreilles écoutent !
Qu’elles écoutent le Mvet !
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La suite dans jeudi Anthropologie prochaine de l’ONG Génération Ekang
Extrait : du livre de Venant Debomame
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La vidéo de la première partie est : https://www.facebook.com/generationekang/videos/584659267135193