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La danse est par définition une suite de mouvements rythmés du corps au son de la musique au plus souvent. Elle peut se faire en groupe ou individuel, en public ou en privé. Elle met le corps en mouvement et est aussi appelée, art vivant.

(c) Danse africaine marseille - France

Chez les Ntumu du peuple Ekang, l’usage des mots comme Adzem, aloughou, Akout, Abom… accompagné des chants renvoie à la danse. La danse parait comme l’expression d’instant où l’homme établit sous forme chorégraphique le lien entre son corps, son âme et l’énergie vitale.

La tradition enseigne que la vie est comme un chant et l’Homme est au centre de ce monde. Il ne danse pas pour admirer les dogmes établis, mais pour célébrer la beauté de l’agencement des outils du Vivant. C’est pourquoi, dans le cadre des danses initiatiques ou cultuelles, il est exigé à l’acteur ou aux principaux membres de réciter la généalogie au début. À la fin de cette généalogie, on termine par «lorsque le coq chantait, je n’étais pas».

Le chant du coq marquerait la fin de la création, il engloberait l’ensemble des Ancêtres que nous ignorons dans la lignée généalogique. On voit que le cocorico du coq, dans la basse-cour, n’est pas seulement un simple chant, d’autant que d’autres oiseaux en émettent, mais un rappel de lointains souvenirs. Le Coq est celui qui a amené l’homme à apprendre conscience de son existence et à travailler pour continuer l’œuvre du Créateur. Un adage Ekang dit à ce sujet que le Coq ne chante pas, il transmet le réveil vibrationnel céleste à l’Homme, car ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.

À travers les traditions, l’ambiance de la danse donne espoir de vivre une nouvelle vie. Ce que sous d’autres cieux, on désigne par naître de nouveau. C’est pourquoi la danse garde le lien d’une importance capitale entre les vivants et les ancêtres qui sont partis.

Danser dans la société traditionnelle Ekang en particulier et africaine en général, c’est se donner rendez-vous avec son corps, son âme et tous ses instruments de musiques, ses fioritures et ses chants pour célébrer la vie et les mondes en mouvement avec pour point de départ, le danseur lui-même.

Nous avons vu qu’il existe plusieurs types de danses regroupées dans plusieurs catégories et animées de façons parfois distingue lorsqu’il s’agit des cultes. La danse au-delà d’être un moyen de communication, d’expression et d’animation, elle offre aussi plusieurs avantages à l’acteur ou aux acteurs (trices) tels que la santé physique et spirituelle.

Pour finir,

À la naissance comme à la mort, dans les jours de joie tout comme pendant les moments de détresses, on danse et ce sera toujours ainsi, car la culture africaine est par essence celle du tambour : Ngôm, Ngôma, … celle de la vie. Alors, on danse pour célébrer la vie, car elle est belle. Au regard de l’évolution du monde et le brassage culturel qui s’impose, les jeunes qui ont la responsabilité d’impulser ces connaissances autres doivent s’armer des bases culturelles efficaces pour rester eux-mêmes tout en offrant la possibilité aux autres communautés de visiter notre beau monde, celui des Ekang.

 

À bientôt !
Nsama Génération Ekang

Les danses chez les Ekang

© Décembre 2024

Tag(s) : #Generationekang, #Ekang, #VDebomame, #Afrique
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