Chez les Ekang, comme en Egypte antique, le jugement de l'âme est un procès où le défunt doit comparaître pour faire reconnaître ses droits à la vie éternelle. La mort, chez les Ekang, est une continuité de la mission du vivant, sa troisième vie.
A sa mort, le défunt se trouve à cheval entre les vivants et le tribunal divin qui tranche sur sa nouvelle forme de vie.
Voici un extrait de verdict:
Terre, Fils d’Eyô !
Me voici de retour à toi,
Né de toi, et grandi par toi,
Terre, fils d’Eyô !
Me voici de retour comme un petit enfant
Me voici Comme une graine plantée
Qui germera à nouveau pour nourrir les miens
Qui germera à nouveau pour protéger les miens
Terre, fils d’Eyô
Terre, mère de mes ancêtres,
Me voici arriver au verdict du jugement dernier
Me voici devant l’aune de Nzama (Dieu),
Le tribunal divin,
Aux miens,
Je vais rendre compte de mes actions,
Je vais rendre compte de la manière j’ai vécu avec vous,
Ma conscience est sur la balance,
Aux miens,
Je vous reviens,
Je n'ai pas été sourd aux paroles de vérité
Je suis là.
Extrait des chroniques de Messang
(c) Génération EKANG
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