C'était au cours des échanges dans un des groupes Whatsapp de l'ong Génération Ekang qu'un membre, amoureux de sa culture et ami à la pensée ancestrale, a fait des suggestions de la mise sur pieds, dans le cadre de l'association, d'une journée dédiée aux cultes des ancêtres et au lieu de l'appeler le culte des ancêtres on pourrait l'appeler "hommage aux ancêtres".
Après de multiples échanges à ce sujet, le fondateur en saluant la réflexion et l'initiative a recadrer les discussions et rappelé les membres à se mobiliser pour la cause commune: la renaissance de la tradition africaine dans un monde en proie au chaos organisé par la civilisation actuelle.
En quelques lignes et a dit ce qui suit:
Je me permet de répondre,
Mes excuses si je dérape,
1. Le mot culte des ancêtres a été donné par le colon pour faire croire au monde que nous prions des ancêtres, ce qui est faux.
Nous prions Zama fils de Mebege qui est Dieu pour nous et rendons hommage aux ancêtres. Depuis 1952, tout a été interdit et plusieurs familles ont été tuées. il fallait bien acceler ce processus avant les pseudos indépendances de 1960.
Nous avions effectivement des dates précises pour rendre hommages à nos prédécesseurs et celles-ci étaient fixées généralement pendant la période appelé Oyôn. Tout a été mis à sac et ce n'est pas une blague comme vous pouvez le penser Ndé-Ndé fut le dernier messager du colon. Ndé-Ndé fut un grand savant traditionnel à la solde de l'état colonial dont la mission était d’accélérer l’éradication des pratiques spirituelles du peuple Ekang.
Cependant avec des brides qui existent ça et là, il faudrait restaurer cette mémoire.
2. Ce sont les missions que ce sont fixées l'Ong génération ékang en ouvrant Sikolo Ekang. Les fondateurs veulent poser le rationalisme comme principe fondamental en écartant les mythes.
Mais, depuis 6 ans, les gens de la communauté ékang ne comprennent toujours rien et ne contribuent pas aux actions pourtant visible de part le monde. Dans l'organigramme de l'Ong génération, la rubrique qui traite de la spiritualité se nomme L'ordre ékang.
Si chacun de nous participent en mettant des moyens à la dynamique culturelle, nous réussirons cette mission collectivement et les générations qui arrivent parleront de nous, non plus comme observateurs mais plutôt comme acteurs ayant permis à restaurer la conscience historique. Dans le respect des principes éthiques de chaque peuple.
Je finis par là, car c'est une bonne question qui touche directement les fondateurs.
Au regarde de l'engouement autour de la question spirituelle aujourd'hui en Afrique, qui d'ailleurs se voit comme pilier principal pour la renaissance africaine, les contributions des uns et des autres pour la mise en place effective de Sikolo Ekang seront les bienvenues. Les générations avenir auront la chance de trouver quelque chose qui leur ressemble au milieu du chaos. Elles pourront, à partir des miettes, du charbon, de la fumée, reconstruire leur identité culturelle.
Abim té
(c) ONG Génération Ekang / Les fondateurs.
Venant Debomame
Axel Enga
Marceau Nnegue Mezui
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