AVANT CHAQUE STATION
Nous Vous adorons, ô Jésus, et nous Vous bénissons. Parce que Vous avez racheté le monde par votre sainte croix !
DOUZIÈME STATION
On dirait que les yeux de Jésus mourant cherchent quelqu`un. C`est moi qu`ils cherchent. Jésus pourrait me dire, comme à Saint Paul ou à Sainte Thérèse : « Quand même je n`aurais eu que toi, je serais mort pour toi ! » Cette pensée a rendu les saints fous d`amour pour Lui; mais elle n`a pu venir à bout de mon amour-propre !
« Sitio ! J`ai soif ! » Soif du corps : on Lui répond en L`abreuvant de vinaigre. Il expie par là mon intempérance, ma gourmandise, mes sensualités de toutes sortes. Mon Jésus, si j`avais moins péché, votre gorge Vous ferait moins mal ! Pardon !
Sitio ! Son Coeur surtout a soif de sympathie...Si je ne Lui réponds pas par des moqueries, comme les soldats : « Il appelle Elie ! », moi, je Le blesse par mon indifférence. On dirait que ça m`est bien égal qu`Il souffre plus ou moins !
Aujourd`hui, mon Sauveur, croyez à mon regret sincère : comme je voudrais avoir moins péché pour que Vous ayez moins eu à souffrir ! Pardon !
Ce pardon, mon Jésus, je Vous le demande par Celle qui est là, par votre Mère qui souffre à cause de moi...
APRÈS CHAQUE STATION
Coeur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous. Que les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Par la miséricorde de Dieu. Ainsi soit-il.
ENTRE CHAQUE STATION :
Gravez, ô Mère des Douleurs, les traits sanglants du Rédempteur, au plus profond de mon cœur.