Libreville : Les femmes du marché Mont Mbouêt, le plus grand marché de la capitale gabonaise, ont été prises en étaux par des forces de l’ordre avec un traitement inhumain.
Les femmes ont exprimé leur râle bol au marché face à l’arnaque récurrente des policiers et du fait que leurs places de ventes deviennent petit à petit aux femmes étrangères, camerounaises, togolaise, nigérianes et surtout béninoises.
Et comme d’habitude, les forces de l’ordre sont allées les menotter comme des sauvages, des véritables bandits de grands chemins comme le témoigne une commerçante :
<< Ils sont venus, nous entamons notre mouvement de grève pour interpeller les plus hautes autorités face à la situation devenue insupportable ici au marché, ils nous ont d’abord encerclés puis nous tabassés comme des véritables sauvages puis nous ont amenés au commissariat de police… >>
Lors de l’arrivée des policiers, les femmes étaient en tenus deux pièces, le haut et le bas comme le montrent les images et vidéos présentes, mais au commissariat elles sont toutes nues, plus de sous-vêtements.
Notre équipe a voulu savoir ce qui s’est réellement passé, pour quoi ces mères de familles, ces femmes sont devenues nues en tenues d’Adam et Eve ?
Pour quelles raisons sont-elles menottées comme des sauvages alors qu’elles ne réclament qu’une chose, une place au marché libre pour vendre et payer la scolarité de leurs enfants ?
Pour quoi, les policiers sont-ils agressifs, n’est-ce pas le nouveau code de sécurité et d’arrestation stipule « zéro (0) torture en rouge » ? Ont-ils eu des directives si oui de qui et pour quelles raisons ?
Voilà des réponses que nous vous donnerons très rapidement afin de porter plainte contre ce comportement des forces de l’ordre sous la directive d’un X « que nous vous donnerons ».
Un policier, l’un des auteurs de cette barbarie nous signale sa disponibilité à tout raconter par dit-il « ce n’est pas normal ce qu’on nous demande de faire… » Mais à condition de respecter l’éthique.
Nous condamnons avec la plus grande énergie ce genre de comportements.
Et nous porterons plainte