Réunis en congrès extraordinaire du 5 au 7 Décembre 2014, le front unis de l'opposition gabonaise avec toute la classe des membres de la société civil ont réaffirmé leur attachement à la démocratie et le soucis de reconstruire un Etat de droit pour le Peuple gabonais.
Durant ces échanges, il y eu plusieurs intervenants et plusieurs invités notamment, l'écrivain français Pierre Péan l'auteur du livre "Nouvelle Affaire Africaine", Landry de Washington... pour lire la déclaration "ici"
Parmi toutes les déclarations possibles, celle qui nous retient trop l'attention c'est celle de Jean EYEGHE NDONG l'homme fort de Nkembo (un quartier de Libreville), le dernier Premier Ministre de feu Président Omar Bongo Ondimba qui dit:
<<Si Ali Bongo était quelqu'un...il aurait déjà plié bagages. Nous avons été au PDG certes, mais jugez nous par nos actes aujourd'hui. Nous retournons à lbv le cœur joyeux même si je sais que le pouvoir nous attend. Soyons UN a lbv !! Car les jours à venir vont être des jours chauds.">>.
Au regard de ce qui précède, les jours du Président gabonaise sont ils contés comme le pensent de nombreux gabonais qui appellent la démission d'Ali Bongo?
Les choses ne sont pas aussi faciles, la route est encore longue. Il y a surement des choses que l'on reproche à Ali Bongo Notamment son identité, sa gestion du pays, et son coup d’état constitution de 2009, sachant que le mandat (1ier mandat vue que la constitution gabonaise est no limit) finit en 2016 date de nouvelles élections, mais si en Décembre dans son allocution télévisée de fin d'année le Président Appelle à une conférence nationale, certains opposants ne se recroquevilleraient ils pas du coté du pouvoir? le fusil ne changera t'il pas d'épaule?
Jean EYEGHE NDONG est un homme de paroles, il sait de quoi il parle... Attendons voir.