Autorités équato-guinéennes ont expulsé 180 immigrants provenant de pays tels que le Cameroun, le Mali, le Tchad, le Bourkina et le Ghana depuis la mi-Avril à l'argument selon lequel ils étaient en situation irrégulière comme dans d'autres pays de la sous région.
Les déportés ont été envoyés à l'aéroport de la ville par vagues Kribi au Cameroun. La première et la plus importante a eu lieu le 17 Avril, avec l'expulsion de 126 personnes, et a été suivie par une deuxième 20 et le troisième 34.
Parmi les expulsés, le journal avait immigrés avec papiers. "Ils nous ont frappés et mis dans une cellule pendant des semaines", a déclaré un Malien. «La plupart d'entre nous sont traités comme des parias», at-il ajouté.
«J'ai eu une pharmacie et j'ai tout perdu, j'étais en bonne et due forme, conformément aux lois et règlements du pays et ne comprends pas pourquoi j'ai été expulsé comme un acte illégal", a dénoncé le Mali. «Toute ma fortune est en Guinée équatoriale", at-il expliqué, quant à lui, un déporté ghanéenne. "Je ne suis pas prêt à retourner à mon pays", at-il averti.
DÉMÉNAGEMENTS PRÉCÉDENTS
Début Janvier dernier, les autorités équato-guinéennes mené une autre expulsion massive de travailleurs immigrés africains a été justifiée par l'assassina d'une femme d'un notable dans la ville de Ebibeyin.
Tel que rapporté par divers médias camerounais et burkinabé, ce processus implique 256 africains clandestins, dont 118 étaient des Camerounais, qui ont rejoint 18 Burkinabé et d'autres expatriés du Nigeria, du Mali, du Ghana et de la Guinée-Conakry.
A cette époque, en dehors de l'assassina de la femme, les autorités ont également justifié cette décision en arguant que les déportés étaient illégalement dans le pays, et que depuis leur arrivée massive, la Guinée équatoriale enregistre déjà ces derniers temps des crimes de sang de toute sorte ce qui n'est pas et ne sera pas acceptable.
Vive la guinée équatoriale
SOURCE: http://debomame.info