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Rio Welé, à 40 km de Bata.Rio Welé, à 40 km de Bata. © Norbert Parola
le devéloppement d'un pays réside dans les mentalités des dirigéants, de leurs cultures et de leurs capacité à exécuter les projets qu'ils façons eux mêmes. Un peuple sans culture ne peut pas changer un ETAT

La mise en place d’un réseau routier se poursuit dans la partie continentale du territoire. Après le Nord et l’Ouest, cap au sud. 

Après l’île de Bioko, c’est dans la partie continentale du pays, le Rio Muni, que la construction de routes et de ponts a été engagée. Des chantiers confiés à plusieurs entreprises de BTP, dont l’iranien Icon e.p.c., le portugais MSF Construction, l’israélien Shahaf Group, l’espagnol Cororasa, la China Road and Bridge Corporation (CRBC), les brésiliens ARG et Andrade Gutierrez, le serbe Ecocsa et les français Sogea-Satom et Bouygues.

Trois zones ont d’abord été ciblées : le nord du Rio Muni, sa façade atlantique et l’axe qui forme une frontière, dans l’est, avec le Cameroun et le Gabon. Désormais, Bata est relié par une route goudronnée à Ayamiken, au nord, et bientôt à Rio Campo, petite ville frontalière avec le Cameroun. Vers le Sud, une route bitumée, qui se sépare en deux tronçons à partir de Makomo, unit Bata à l’estuaire du fleuve Campo. L’un passe par Bolondo, un quartier de Mbini, situé sur la rive droite du Wele, et se poursuit jusqu’à Akalayong. L’autre permet d’atteindre, depuis Makomo, Sendjé, puis Cogo. La jonction Sendjé-Mbini et le pont sur l’embouchure du fleuve Wele sont en cours de construction par Sogea-Satom.

Dans le nord du Rio Muni, depuis Bata, on peut rejoindre Ebebiyin, ville frontalière avec le Cameroun, dans l’extrême nord-est du pays, en passant par Nkué. À partir de cette ville, une voie permet d’accéder, via Anisok, à Mongomo, ville natale du président, qui est également reliée à Ebebiyin, au nord, et à Nsork, au sud.

Un tronçon routier qui longe le fleuve Wele, en cours de construction par Sogea-Satom, permettra de relier Niefang à Djibloho, puis, de là, à Anisok. Du coup, la ville de Niefang, déjà connectée à Evinayong et dotée depuis peu d’un pont traversant le fleuve Wele, est devenue un carrefour routier important.

 

Grands axes

La Guinée équatoriale se positionnant comme un hub portuaire sous-régional, la construction d’autoroutes s’imposait pour acheminer rapidement les marchandises destinées aux pays limitrophes ou provenant de ces pays, qui transiteront par les ports de Malabo et de Bata. Ces voies de communication permettront également de faire parvenir les équipements nécessaires aux chantiers, notamment ceux d’Oyala.

À cet effet, les travaux de construction de deux autoroutes ont été lancés. L’une reliera Bata à Mongomo. Un chantier confié à Ecocsa, qui a sous-traité le tronçon Bata-Ayak Ntang, au groupement Sogea-Satom/Bouygues. L’autre autoroute, en étoile autour d’Oyala, futur grand carrefour routier, permettra de raccorder Ebebiyin, Anisok, Mogomeyem et Evinayong.

Après le nord du Rio Muni, le cap a été mis sur le sud-est de la partie continentale du pays. Objectifs : relier Oyala à ses voisines et celles-ci entre elles. Déjà une route connecte Evinayong et Abenelang, plus au sud. Elle atteindra bientôt Akurenam. Les jonctions Evinayong-Aconibe, Aconibe-Nvom et Aconibe-Akurenam sont en cours de travaux. La prochaine étape portera sur le maillage de la partie ouest et de l’extrême sud du Rio Muni. À terme, le but est d’assurer les connexions Cogo-Evinyaong, Cogo-Akuneram et Akuneram-Nsork. Ainsi la boucle sera bouclée et le Rio Muni quadrillé de routes. 



Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Guinée équatoriale : sur le devant de la scène | Guinée équatoriale : les routes du développement | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique 

 

Tag(s) : #Afrique
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