Le président Ali Bongo a invité, le 28 avril, la classe politique gabonaise et la société civile à un débat sur l’utilisation de la biométrie lors des prochaines législatives. Au terme
des exposés qui ont établi les coûts et mis en contrepoids l’organisation en janvier prochain de la coupe d’Afrique des nations (CAN), un dilemme se pose, à propos duquel il s’agit
désormais de décider ensemble de l’utilisation de la biométrie ou du report des législatives. Un autre rendez-vous à ce sujet est prévu le 9 mai.
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En vue de donner une suite aux différentes revendications de l’opposition au sujet de l’utilisation de la biométrie lors des prochaines élections législatives, le président de la
République, Ali Bongo Ondimba, a convié à une réunion de concertation, le 28 avril à la Cité de la Démocratie à Libreville, le Premier ministre, les représentants des institutions
constitutionnelles, les membres du gouvernement, les responsables des communautés religieuses, la société civile et les secrétaires généraux des partis politiques.
Si on pouvait noter la présence de l’opposant historique, Pierre Mamboundou, président de l'Union du Peuple gabonais (UPG), et celle d’autres leaders de quelques formations politiques de l’opposition, l’absence de l'Union nationale (UN) a été remarquée. Jean Eyéghé Ndong, l’un de ses sociétaires, invité en tant qu’ancien Premier ministre n’a pas daigné se présenter. L’UN a été dissout en janvier dernier après l’esclandre de son secrétaire général, André Mba Obame, qui s’est proclamé président élu du Gabon. Les invités ont eu droit à une présentation la société française Morpho (groupe Sagem/Safran) spécialiste mondial de la biométrie et de la sécurité et à l’exposé du ministre de l’Intérieur qui ont porté sur la faisabilité, les coûts et les différents hypothèses de calendrier électoral relatifs aux dépenses à engager pour l’obtention de la biométrie. Exposés et calendriers possibles Pour le directeur des programmes zone Afrique-Asie de Morpho-Safran deux scénarios sont possibles. Le premier, dit express, dure cinq mois et nécessite la mobilisation de 2200 agents de l’entreprise Morpho, 4000 agents publics, 2000 valises comprenant le kit nécessaire (un ordinateur, une webcam ou appareil photo et un scanner). Dans ce scénario, le traitement des données et la personnalisation des documents se feraient en Europe. Le second scénario, dit standard, nécessite à peine 800 personnes, 200 valises pour les opérations d’enrôlement. Il s’étale sur 13 mois et permet l’installation à Libreville d’un site central pour le traitement des données et la personnalisation des documents. Jean-François Ndongou, quant à lui, s’en est tenu à démontrer les contraintes financières et logistiques du scénario express. Celui-ci exige 30 milliards de francs CFA pour la mobilisation des moyens humains et logistiques (véhicules tout-terrain, hors-bord, groupes électrogènes, etc.) Le ministre a laissé entendre que la prestation de la société Morpho se chiffrerait à 24 milliards de francs CFA. Ainsi, la seule la mise en place des cartes électorales biométriques pour les prochaines législatives reviendrait donc à 54 milliards de FCFA. Dilemme Face à cette somme trop élevée et nullement prévue dans la loi des finances 2011, le président de la République a indiqué qu’il n’avait pas de position tranchée, se contentant de poser le dilemme en ces termes «Peut-on et doit-on sacrifier certains investissements programmés, notamment ceux de la Coupe d'Afrique des Nations pour réaliser la biométrie électorale? [...] Faut-il envisager un report des élections au delà des délais légaux, c'est à dire au plus tard le 24 décembre 2011 ? Si oui, quelle serait la durée de ce report [...] Nous sommes devant un choix important et j'ai voulu que ce choix soit pris par nous tous. La question des élections législatives nous regarde tous» Les invités ont donc été renvoyés à la réflexion. Une rencontre programmée pour le 9 mai prochain, permettra de trancher et déterminer la date des prochaines législatives qui devaient initialement se dérouler avant la fin de l’année 2011.
Voilà ce qu'il y a lieu de faire pour justifier dans les prochains mois l'incapacité de notre pays le Gabon à ne pouvoir organiser la CAN 2012. Hier, c'était l'opposition que boyicottait
les travaux sur le terrain, source SG Présidence, aujourd'hui c'est la Biométrie au vue des élections "Législative",
la suit des évênements nous rend perplexe et nous expose à de nombreuses questions:
1. Un Pays de 1 ooo.000 d'habitant a t'il besoin d'une Biométrie pour une élection pour 500.000 électeur seulement?
2. Pourquoi ce cout trop élevé pour une si petite population? comparablement au benin qui vient d'en finir ave la biométrie estimée à 22 millards de Francs CFA pour une population de pres
de 9.000.000
3. le Gabon, notre pays est il pres, avec son gouvernement émmergnet, d'organiser cette CAN?
4. Avons nous encore honte?
5. Que serons nous aux yeux des fanatiques du ballon ROND désirants de se rendre au Gabon pour savourer les moments les plus prospères de leur vie?
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