Un traditionaliste chez les Ekang est vu comme un brave guerrier, et parfois un bon tradithérapeute. Il veille à la santé physique et spirituelle des membres de la communauté.
Il a la possibilité, grâce aux enseignements reçus, des écoles passées, des épreuves vécues, d’entrer en contact avec l’invisible sans intermédiaire. On le désigne par Nyem-mam !
On ne peut malheureusement pas comprendre le mode opératoire de Nyem-mam ; savant chez les Ekang par le rationalisme occidental trop limité dans le monde du recyclage.
D’où qu’il soit, ses yeux, à la lumière du cosmos, peuvent voir à travers notre corps comme on regarde l’eau dans un verre claire.
Ceci nous aide à comprendre l’attachement qu’ont des africains à leurs tradipraticiens tant leurs yeux permettent de percevoir ce qui se cache.
Au regard du rôle important qu’occupe le traditionaliste, des enseignements à la transmission des valeurs Humaines, il est fort de constater la perte la perte de ces personnes donc le rôle est de maintenir l’équilibre et la bonne continuité de l’humanité.
La tradition enseigne aussi que du point de vue Humanitaire et non Anatomique, le traditionaliste ékang ou africain en générale ne fait pas de différence entre l’homme et la femme. L’égalité étant connue depuis les millénaires à Kama, la revendication ne se pose donc pas.
Le dialogue qui se coupe avec les africains façonnés à la pensée impérialiste occidentale ; celle du rejet systématique d’autres alternatives de pensées, fait craindre des catastrophes pour la brillante civilisation africaine.