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La langue Ekang est une des vielles langues de la vallée du Nil rien qu'à écouter les épopées du Mvet. A l'origine, certains l'appelaient Atsi et d'autres Amharique, mais peut importe elle a laissé ses marques dans l'Egypte pharaonique.

La langue Ekang, comme le Medu Netjer (NTR), était la langue par excellence pour s'adresser au créateur. Les langues qui détenaient les paroles de Dieu ou paroles divines.

A l'instar de Medzo NTare ou Medzo Tare qui devient Medu Netjer qui signifie les paroles divines ou sacrées. Chez les Ekang, Atare renvoie au commencement et Be-tare traduit les pères fondateurs ou les pionniers ou encore les bâtisseurs. Dans la langue transfrontalière de la CEMAC   communauté économique de l’Afrique centrale, la langue Fang, le terme Tara ou tare est assimilé au créateur, à celui qui a tout commencé, le père de la créativité donc de la vie. 

Tare tient la vie de ses créatures et cette vie est symbolisé par "Ankh" en Medu Netjer et par le sceptre Wa Wa ou Oua Oua (Puissance ou unique) de tare. 

La langue variant selon la réalité que l'on croise, les peuples que l'ont rencontre, on peut donc dire qu'il y a une appartenance linguistique entre la langue Ekang et le Medu Netjer pour cette première comparaison. A l'école Ekang, nous enseignons plusieurs choses à la postérité.

Pour ne pas conclure, pouvons nous dire que les Ekang étaient des scribes? rappelons que le mot Ekang signifie "la lettre" et le verbe Akang signifie: Ecrire, marquer, croire... et le scribe avait plusieurs fonctions. 

Les scribes étaient des fonctionnaires, ils étaient recrutés et payés par l'Etat. Ils intervenaient à tous les niveaux de la société : du contrôleur des équipes de moissonneurs au bureaucrate de l'administration centrale du palais. Les scribes pouvaient exercer aussi des charges cléricales et militaires. Ainsi, les scribes assumaient le pouvoir dans tous les domaines : économiques, politiques, militaires et religieux. La grande majorité de la population étant analphabète, ils exerçaient aussi le métier d'écrivain public. 


La formation du jeune scribe commençait vers 5 ou 6 ans, il fallait une dizaine d'années pour apprendre à lire et écrire les hiéroglyphes. C'est pour cette raison que l'ONG Génération Ekang a ouvert une école culturelle à Libreville pour que les jeunes s'abreuvent de leurs racines en partant de leurs langues maternelles.

 

Equipe génération Ekang

www.facebook.com/generationekang

Venant Debomame

(c) Avril 2019

 

 

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