La science des écritures et les études graphiques des inscriptions gravées sont nées en Afrique avant qu'elles ne soient volatilisées à travers le monde.
Chez les africains anciens, il était dit qu'on apprend pas une écriture mais une langue d'ou l'importance de valoriser les quelques langues qui tentent de vivre sous la domination colonialiste.
L'Afrique est le berceau de l'écriture bien que cet aspect ne soit plus à démontrer car nos illustres chercheurs et éminents professeurs l'ont démontré il y a bien longtemps. Parmi eux, Anta Diop, Obenga, Coovi Gomez, Grégoire Biyogo, Kala Omotoundé, Mbog Mbassong et bien d'autres.
La sémiologie africaine c'est l'étude de tous les systèmes d'écriture que l'Afrique a laissé ou a été forcé de laisser au profit de celle importée. Parmi ces écritures, on peut citer par exemple à coté des hiéroglyphes :
- L'écriture VAE
- L'écriture Bambara
- L'écriture DEGON
- L'écriture Ashanti
- L'écriture YURUBA
- L'écriture EFIT
- l'écriture DJIKANDI ou KIKUYU
- L'écriture BAMOUNE
- L'écriture WALOF
- L'écriture SERERES
- L'écriture SIONAS
- L'écriture EKANG
Les langues africaines doivent cesser de s'écrire sous le corpus des lettres occidentales. Nos universitaires doivent donc s'impliquer pour revenir aux fondamentaux africains. Nos langues sont des langues à plusieurs tons qu'il faille retranscrire dans leurs formes savantes.
L'heure est désormais au travail on ne peut connaitre l'autre ou les autres sans ce connaitre soit même.
Equipe Génération Ekang.
(c) Venant Debomame