L'Eglise Évangélique de la sous-région de l'Afrique centrale est une communauté composée majoritairement du peuple Ekang, l'un des plus grands peuple de l'Afrique.
Au cours de la célébration eucharistique, la chorale anime une danse appelée "Agneng" en langues étrangères en particulier et en langue fang en général.
Que savons-nous de cette danse? Pour répondre, nous nous sommes rendus chez quelques derniers patriarches encore en vie de l'église évangélique du Gabon dans la région du grand nord.
Il en ressort ce schéma mécanique :
Osuà, c'était écua binenga qui donna naissance à deux danses:
1. Ntondobé ou Ntonebé: qui signifie Dieu ou woua woua dans l'ancien temps
2. Enyegha ou Enyeghe: Qui signifie Aimé ou amour envers l'Un, le premier donc Dieu:
Enyegha à son tour, dès notre rencontre "à Nouveau" avec les colons vers les années 1748 dans la sous régions va être interprété dans les temples évangéliques coloniaux mais avec une nuance modérée, va donner naissance à la danse "Anyeng ou Agneng" que nous avons aujourd'hui.
La danse Enyegha est une danse en voit de disparition était jouée par cinq hommes assis sur des tabourets en bois tenant chacun un instrument de musique traditionnel comme suit: 2 grands ngôm, 2 petits ngôm et 1 Nkul. Tous ces instruments de musique se jouaient avec des baguettes en lames de bois car le rituel étant sacrée il ne fallait pas toucher les instruments avec les mains nues.
La danse Anyeng ou Agneng est une louange direct au Dieu créateur du ciel, de la terre et des hommes, elle n'est pas juste un chant pour amuser la messe ou une coalition de jeunes gens notamment des fille de nos églises. Les paroles de la danse Anyeng sont d'autant plus profondes que la mythologie Ekang.
A bon entendeur!
Nsama Génération EKANG
Idée: Venant Debomame
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