« Les Blancs ne nous ont rien appris de la religion que nous ne connaissions pas », TSIRA NDONG l’a écrit et moi je le confirme en tant que Mône EKANG.
Sans faire la cosmogonie Ekang et leur implantation raciale à travers le monde, nous restons dans le cadre éthique FANG.
Le christianisme est une religion abrahamique fondée sur l'enseignement, la personne et la vie de Jésus de Nazareth, tels qu'interprétés à partir du Nouveau Testament.
Le christianisme est arrivé en Afrique dès le ier siècle apr. J.-C. dans les grandes villes . L'Église d'Alexandrie fut une des plus anciennes Églises chrétiennes ; le Didascalée y fut une des grandes écoles théologiques des premiers siècles du christianisme.
Et selon l’enseignement Ekang donc la migration qui enseigne que le peuple EKANG dans leur marche « Doulou Bwane Afriri KARA » ou la marche d’ODZAMBOA, le peuple part de l’Egypte pour le soleil levant « terre promise ».
Dans cette marche, il y a des croyances, rites et coutumes qui conduisent les EKANG, ou les enfants d’Afiri KARA (Ekang Rabia).
Le christianisme ou encore la religion du blanc n’a pas apporté quelque chose de nouveau que le peuple ne connaissait si ce n’est que l’ouverture dans la mondialisation.
A la croyance, le christianisme enseigne un dieu unique ou monothéisme même chose chez les Fangs, qui croient et adorent un seul Dieu à trois dimensions ainsi parle le Mvet (Le Mvet,(dans son aspect typiquement spirituel) selon feu le patriarche Obiang Ndong Gaubert, ancien combattant franco gabonais, existerait depuis 3000 ans avant la formation de l’Egypte << grand temple du savoir>>, et a été l’une des pièces maitresses du développement scientifique des grands Egyptologues,
Dans le social et la vie de tous les jours, les choses sont pareilles, les dix commandements de Dieu que la Bible enseigne étaient déjà réprimés dans la culture EKANG, selon le patriarche ZUE NGUEMA :
AYO est le créateur, est dans toute chose et toutes choses sont dans EYO…
Les limites en toute chose, le père reste le père, la mère la mère et ainsi de suite…
L’ainé doit arbitrer avec sagesse, le vengeur parle de vengeance…
Le nageur meurt dans l’eau, l’artiste talentueux est fils de forgeron, l’astucieux est fils de chasseur.
Des limites entre nations. Des limites entre un frère et une sœur (inceste)
Des limites entre une mère et son fils, entre un père et sa fille oui des limites qu’il faut respecter…
Des limites de prendre ce qui n’est pas à toi, de tuer ainsi de suite… tout est dans la tradition de Mone madzonâ'a.
Seulement, le christianisme, selon Pr GREGOIRE BIYOGO, avait une expansion mondiale à laquelle les FANGS ont accepté comme tenu de leur minorité à l’échelle mondiale. C’est pour cette raison que les Fangs dans leur ensemble sont majoritairement Chrétiens.
Chrétiens parce qu’ils ont accepté de vouloir s’ouvrir dans le monde et pourquoi pas le conquérir aussi comme les missionnaires jadis.
Mone Ekang n'acceptait pas pour accepter, ils ont accepté cette religion parce qu'ils ont été convaincu de la puissance du Dieu du Blanc, qui dans certaines dimensions allait au delà des interdits coutumiers. Les actes posés ont amené nos ancêtres à ne plus douté de l'existance d'une entité qui pour eux serait le fils de Nzama ye mebeghe.
Nzama est l'esprit le plus proche des humains sur 11 autres avant le suprême Eyô. ça les Ekang y croient.
« Les Blans ne nous ont rien appris de la religion que nous ne connaissions pas », TSIRA NDONG l’a écrit et moi je le confirme en tant que Mone FANG.
le but aujourd'hui n'est pas de créer la zizanie ou la haine envers cette nouvelle religion mais puis que nous y sommes mais de faire comprendre au plus grand nombre nos ambitions.
Lire les religions Ekang dans le blog:
VDebomame