Le sommet de Washington prévu dès ce lundi 4, 5 et 6 août regroupe des chefs d’Etat africains autour de Barack Obama le Président américain.
Objectif : renforcer la coopération et réfléchir l’Afrique de demain. Mais en réalité il y a des paroles qui déchirent, ici l'extrait du discourt:
Excellences messieurs les Présidents
Monsieur le président de la Chambre, Monsieur le vice-président, membres du Congrès, distingués invités et chers compatriotes.
Mesdames et messieurs
Nous nous réunissons ce soir et encore pendant trois jours et c’est pour moi un honneur de m’adresser à vous en qualité d’organisateur et Président des Etats Unis d’Amérique. Beaucoup me trouveront dur mais je suis résolu à agir audacieusement et collectivement au nom de la justice et de la prospérité des peuples de vos états respectifs et de l’Afrique en générale.
Les Etats Unis d’Amérique souhaitent revenir comme au bon vieux temps en Afrique et ce pourquoi nous donnerons tout notre nécessaire à investir massivement dans de nombreux secteurs en commençant par le plus far, l’énergie. C’est au moment où nombreuses personnes y compris le peuple africain commençaient déjà à regarder l’Amérique avec scepticisme et méfiance comparativement à la Chine, Russie, les pays d’autres pays émergents.
Nombreux d’entre vous êtes arrivés au pouvoir par coup d’état militaire, coupe d’état institutionnel, assassinats, légalement et même par succession parentale, nous le savons mais nous sommes ici, ensemble pour s’arrimer à la volonté des peuples.
Si, dans cet hémicycle, nous venons tous d’endroits différents, nous avons un avenir commun. Nous n’avons plus le luxe de nous étendre sur nos différences au détriment du travail que nous devons accomplir ensemble.
Certains chefs d’état se font le luxe de modifier les constitutions pour se maintenir au pouvoir, d’autres sont sur le point d’en faire autant, nous regrettons cela car l’avenir d’un Etat repose sur le changement d’élite politique.
Certains chefs se font le luxe d’invités des artistes à des couts exorbitants payés par le contribuable sans se soucier des problèmes sociaux, cela n’est pas normal, je dirai plus acceptable de nos jours. Nous devons changer, oui ensemble nous pouvons offrir les meilleures conditions à nos peuples
Il y a des problèmes, nous le savons, il y des guerres civiles, des attaques rebelles, des maladies de tout genre, le sida, paludisme et aujourd’hui Ebola, c’est pourquoi ensemble nous devons travailler.
Les Etats Unis d’Amérique investiront à la hauteur de 33 milliards de dollars dans les secteurs privés et publics, nous renouvelleront AGOA, la libre échange avec pour partenariat « gagnant gagnant », les nouveaux entrepreneurs devront bénéficier de tout pour accroitre leur productivité.
Il est temps de prendre conscience du fait que les anciennes habitudes, les anciens arguments n’ont guère de rapport avec les problèmes auxquels se heurtent nos peuples. Ils poussent les pays à agir contrairement aux buts mêmes qu’ils prétendent poursuivre et à voter.
C’est à nous de décider. On pourra se souvenir de nous comme d’une génération qui a choisi de remettre sur le tapis au XXIe siècle des arguments du XXe siècle, qui a différé des choix difficiles.
Il est temps de se débarrasser des mauvais comportements et pour cela les USA pèseront de tout leur poids avec leurs payés alliés sur le continent en collaboration avec les nations unis.
Nous sommes arrivés à un moment déterminant. Les États-Unis restent prêts à entamer un nouveau chapitre de coopération africaine et internationale, ceci est mon message de fin de mandat. Et nous demandons encore à ces pays de se joindre à nous afin de construire l’avenir que l’Afrique mérite tant
B. Obama
©VDebomame, message aux peuples d’Afrique